PASSÉ…
Comme vous le savez, je me suis lancée dans l’aventure de l’entrepreneuriat en 2010 en tant qu’écrivain public. J’ai très vite commencé avec trois clients, principalement en sous-traitance pour de la transcription audio. Petit à petit, de nouveaux clients sont arrivés et restés, d’autres sont partis et revenus, mon chiffre d’affaires s’est stabilisé, sachant que j’ai choisi dès le départ de travailler à temps partiel, souhaitant également rester disponible pour ma famille.
J’ai eu l’immense chance de ne faire que très peu de prospection – je l’avoue, ce n’est pas vraiment mon « truc » – le réseau et le bouche à oreille m’apportant de plus en plus de clients, dans des domaines de plus en plus divers.
PRÉSENT…
Cette année, je peux le dire, a été une « grande » année (à mon niveau, ne vous emballez pas !).
En effet, mon CA a progressé de + 50 %, j’ai procédé à une augmentation de mes tarifs, suivi une formation fort intéressante sur les appels d’offres et une autre sur les réseaux sociaux, trouvé de nouveaux clients pérennes, collaboré avec quelques consœurs, réduit la sous-traitance au maximum, élargi mes prestations, retrouvé le contact avec les particuliers, participé à un prix littéraire en tant que jurée, assisté à une réunion de club de chefs d’entreprises (pour cela, il a vraiment fallu que je « sorte de ma zone de confort », comme on dit… ce n’est pas l’exercice dans lequel je suis le plus à l’aise…).
J’ai aidé un client à reprendre en mains l’intégralité de la gestion de son administratif, saisi des actes juridiques, transcrit des courriers médicaux, des conseils municipaux, un séminaire sur la langue d’Oc, des entretiens sociologiques, un congrès bien-être, des réunions de comité d’entreprise, entamé une collaboration pérenne avec un jeune auteur talentueux, corrigé des romans, des mails, des rapports, des dossiers de VAE, accompagné un récit de vie choral, créé un livret d’accueil pour un établissement d’enseignement, assisté des entreprises dans leurs réponses à des appels d’offres, rédigé des fiches culturelles, des présentations d’entreprises, des CV, des lettres de motivation, des recours, des discours, etc. – la liste n’est pas exhaustive.
Grâce à toutes et tous, j’ai appris, encore et toujours. Comme on dit chez moi, dans le sud, je me suis « régalée ». Et puis…
Et puis… et puis…
FUTUR…
Une rencontre – une nouvelle prestation pour une nouvelle cliente – comme un électrochoc ! Qui m’a renvoyée dix ans en arrière vers ce désir d’exercer un métier « fait pour moi » (selon une amie).
Mais les enfants étaient petits…
Mais la formation était géographiquement éloignée…
Mais une amie (une autre – oui, j’ai cette chance d’être très bien entourée) m’avait suggéré un autre métier « fait pour moi », celui d’écrivain public que j’exerce effectivement depuis avec bonheur.
Certainement, ce n’était pas le moment – le BON moment.
L’envie est revenue, plus forte que jamais, comme si elle avait toujours été là, attendant patiemment de sortir de l’ombre.
J’ai surfé sur le net, cherché des infos, comparé des formations.
J’ai retenu un organisme, et là… Satisfaisant à tous les prérequis, j’avais cinq jours pour compléter un dossier et le renvoyer avec toutes les pièces demandées. Cette urgence, pour moi, était un vrai signe. Trois jours avant l’échéance, j’expédiais mon dossier – c’était le 27 novembre 2018.
La commission d’examen des candidatures se réunissait courant décembre et c’est alors que je vous ai demandé de m’envoyer toutes vos bonnes ondes.
Ça a dû fonctionner… En rentrant de vacances, le 27 décembre 2018, je trouvais un courrier de l’IFOCAS dans ma boîte à lettres… Je l’ouvrais fébrilement… « Candidature acceptée » !! Le signe était confirmé, je suivrai donc cette formation diplômante à compter de juin 2019 jusqu’à juin 2020.
De quoi s’agit-il ? Le métier de Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs, assez méconnu, allie le droit (mes premières amours) au social (mon envie profonde). Il s’agit de mettre en pratique des mesures d’accompagnement judiciaire visant à la protection et l’éducation budgétaire des personnes adultes. Pour cela, une formation de 300 heures de cours théoriques et 350 heures de stage chez un MJPM est nécessaire – cela se passera à Montpellier.
Vous dire que ça va être facile ? Que je l’envisage très sereinement ? Que je n’ai pas un pincement au cœur en décidant de reprendre mes études ? Que j’ai envie de quitter ma famille et mon chez-moi, ne serait-ce que quelques jours par mois ? Non, je ne vous le dirai pas.
Par contre, ce que je peux vous dire, c’est que c’est un très beau défi que je me lance à moi-même – et à nul autre. Qu’il illustre parfaitement ma façon de vivre et d’avancer – découvrir de nouveaux horizons, un nouveau métier, de nouvelles personnes… Aller plus loin, ne pas me contenter du quotidien qui ronronne si bien, sauter dans le vide !
Voilà, vous savez tout ou presque. Il me reste cinq petits mois pour m’organiser et prendre des vitamines pour pouvoir mener ces études et mon activité de front. Je crois à ma chance et compte (un peu) sur ma bonne étoile et sur ceux que j’aime pour que tout se passe au mieux.
Merci à toutes et tous d’être là !
Armelle
Je te félicite Mag pour ce ce que tu as fait dans le passé, chose pas évidente à entreprendre. Et ce que tu vas faire dans le futur, qui va vite être très proche.
Tu es une battante, tu vas y arriver
Et comme tu dis il faut vivre la vie et non la rêver… Il faut juste avoir la gnak pour ça. Toi, tu l’as !
Je te remercie de ton aide il y a quelques années, de ta proposition pour mon projet en Espagne, qui par une personne incompétente, n’a pas pu aboutir.
Je suis contente de te connaître même virtuellellement. Peut être un jour, en vrai !
Carol
Très bonne idée de se replonger dans l’année passée.
Bonne chance dans ton nouveau projet, je ne doute pas ce que tu vas arriver à tout gérer 🙂
Colette
C’est super, je connais ce métier,ayant travaillé avec des mandataires judiciaires, tu vas te régaler, bonne chance
Falcou
Bravo, c’est très courageux de sortir de sa zone de confort, se remettre en question, se relancer des défis… je te souhaite toute la réussite possible et beaucoup de bo heur dans ta nouvelle aventure !!!
K
Magnifique projet !
Sylviane
Tres beau projet que celui là …l « ouvrage à nouveau remis sur le metier à tisser de ta vie Magali. D’avance je sais ce vêtement seyant : juste dejà le choix du tissu coloré d’humanisme de bienveillance, de Droit, de Justice, d’éthique . Des couleurs qui te vont bien.
Quelques finitions de l’ouvrage avec les conseils avisés des grands couturiers du Centre de Formation des M.J.P.M ( mandataires judiciciaire protection des majeurs) et tu seras prête pour toutes les « Fashion Weeks MJPM » des années 20. Je t embrasse et t assure de mon affectueux soutien
emma
merveilleux, je t’admire ! C’est une excellente idée et si c’est ton kif parfait ! Grâce à toi, je connais un nouveau métier… 😉
Margaux Gilquin
Magali, la douceur de tes mots s’accorde à la personne que tu es. Tu es douce et volontaire à la fois, tendre et ferme quand il le faut. Tu mènes ta carrière professionnelle avec volonté et opiniâtreté et tu n’hésites jamais à te remettre en question afin d’évoluer. Bravo pour ce nouveau challenge. Je suis fière de tout ce que tu accomplis, fière de t’avoir comme amie.
Si seulement tu voulais bien écrire un livre…ton style est un régal.
Valerie AISSANI
Félicitations Magalie! Quelle énergie tu as! Tu m’impressionnes!
Je me rappel de discutions concernant ton projet de devenir écrivain publique! Bon bein ça c’est fait!
Te voici sur un nouveau projet, qui se concrétise….
Bravo à toi! Je te souhaite beaucoup de courage, la réussite et surtout l’épanouissement dans ton futur métier!
Bisous Mag et à bientôt!
Lesage Christiane
Pourquoi je ne suis pas étonnée ? Tu es d’une grande sagesse, tes conseils sont là pour le prouver mais aussi une aventurière. De belles convictions pour un beau projet. Je suis sincèrement convaincue que tu vas réussir et même exceller dans ce domaine. Belle route à toi sur ce nouveau chemin
Nicole BONNET
Quel bel itinéraire, Magalie. Suivre une formation, c’est merveilleux, c’est un bol d’air, et puis le métier de mandataire judiciaire est si intéressant. Je vous souhaite un bonheur immense dans cette aventure, calculée, murie. Vous allez réussir. Droit et social, et lettres, tout cela fait bon ménage, et vous aiderez un grand nombre de personnes. Donnez-nous de vos nouvelles, Magalie.