Ou comment une émission de divertissement peut devenir culturelle…
Je vais vous faire un aveu : le mardi soir, délaissant mes précieux livres et autres occupations « intellectuelles », je me niche dans mon canapé douillet avec mes enfants, et je regarde « Nouvelle star ». Bon, après tout, on a bien le droit de laisser ses neurones se reposer de temps en temps 😉
Mardi dernier, thé vert dans la main gauche, thé-lécommande (ah ah ah) dans la main droite, je me prépare à commenter comme il se doit ce « radio-crochet » à la sauce D8.
Et là, ô joie, ô bonheur, j’entends que l’un des candidats – Florian pour ceux qui suivent – va interpréter « Sous le pont Mirabeau », ce sublime poème d’Apollinaire chanté en son temps par Léo Ferré, et plus tard, par Marc Lavoine.
J’ai beaucoup aimé l’interprétation du candidat – un de mes favoris cette année – et le fait d’avoir rappelé à mon souvenir ce très beau texte sur l’amour, que j’ai eu envie de partager avec vous.
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure